Notaire, associée - Droit des affaires, Terrebonne, St-Jérôme
450 416-3206 poste 235
Saviez-vous qu’il est désormais obligatoire de divulguer à Revenu Québec l’existence de tout contrat de prête-nom?
Ce type de contrat est prévu au Code Civil du Québec et est principalement utilisé par les contribuables lorsque ceux-ci ne souhaitent pas dévoiler au grand public qui est le véritable propriétaire d’un bien, par exemple lorsqu’il est question de protéger la confidentialité de leurs investissements.
Ceci dit, afin d’assurer une saine administration fiscale et dans le but de donner à Revenu Québec un moyen de se prémunir face aux contribuables qui tentent de se servir de ce type de contrat pour des fins d’évitement fiscal, le Ministère des Finances du Québec ordonne dorénavant que les contrats de prête-noms soient dévoilés à l’Agence par l’intermédiaire d’un formulaire. Les renseignements obligatoires à divulguer sont les suivants :
Ce mécanisme de divulgation obligatoire étant issu d’une loi rétroactive, il s’applique à tout contrat de prête-nom conclu le ou après le 17 mai 2019, ainsi que tout contrat conclu avant cette date dans le cas où les conséquences fiscales de l’opération ou de la série d’opérations se poursuivent au-delà du 16 mai 2019.
De plus, les membres d’une société de personnes qui est partie à un tel contrat doivent également se conformer à cette obligation de divulgation.
Notez bien que le formulaire devra être produit auprès de Revenu Québec à la plus tardive de ces deux dates :
Conséquemment, tout contrat conclu avant le 24 septembre 2020 doit être divulgué au plus
tard le 23 décembre 2020.
La sanction encourue solidairement par les parties audit contrat quant à l’omission de produire le formulaire prescrit est une pénalité de base de 1 000$, à laquelle s’ajoute une pénalité additionnelle de 100$ par jour de retard, et ce jusqu’à un maximum de 5000$.
Pour toute question quant à cette nouvelle obligation, n’hésitez pas à consulter l’un de nos notaires spécialistes qui saura vous guider dans cette démarche.
Me Marie-Claude Lavoie
Droit des affaires
Vos actifs personnels sont-ils protégés contre d’éventuels risques de
faillite ou de saisie ? Comment une fiducie de protection d’actifs
peut-elle vous mettre à l’abri des créanciers ?
Me Marie-Claude Lavoie
Droit des affaires
Pour les professionnels et les compagnies qui ne sont pas propriétaires d’un immeuble, le loyer est généralement l’une des principales dépenses budgétaires. La signature d’un bail commercial se doit d’être une protection pour votre entreprise et non un lot de mauvaises surprises contraignantes et coûteuses. L’emplacement choisi, l’aménagement des lieux et la fidélisation de la clientèle revêtent souvent une importance stratégique, voire capitale. La plupart du temps, les locateurs d’immeubles commerciaux connaissent bien leurs droits et n’hésitent pas à se protéger au maximum. Avis aux locataires : évitez d’être menottés par un contrat trop favorable au locateur. Consultez votre notaire.
Me Jaskiran Kaur Singh
Droit des affaires
Au
cours des prochaines années, la planification de la relève au sein des
entreprises québécoises prendra une place importante dans le monde des
entrepreneurs. La vente d’une entreprise est souvent une étape charnière dans
la vie d’un entrepreneur.
Me Jaskiran Kaur Singh
Droit des affaires